Les retombées économiques des commémorations du Centenaire de la Grande Guerre mesurées par Gece
Mise à jour : 18/11/2020
Publiés officiellement depuis quelques jours, le site d’Atout France présente les résultats finaux d’une grande étude menée en 2018 sur les retombées économiques et la fréquentation des lieux de mémoire de la 1ère guerre mondiale. Atout France, la Mission du centenaire et ses partenaires (DPMA, DGE, collectivités territoriales du Grand Est, des Hauts-de-France et du Pays de Meaux) ont confié cette étude au cabinet Gece, spécialisé dans les études de publics et d’impact économique, afin d’objectiver la mise en valeur des territoires du Front Ouest.
Une retombée significative après 5 années de commémorations
Entre 2014 et 2018, un important dispositif d’aménagement et de communication est mis en place par la Mission du centenaire – groupement d’intérêt public chargé de mettre en œuvre le programme commémoratif – et par Atout France, à travers le contrat de destination « Centenaire de la Grande Guerre ». Leurs actions ont permis à terme de labelliser 6000 projets (« label Centenaire), de créer des contrats de destination « Grande Guerre » et de mettre en place un label spécifique aux sites de Tourisme de mémoire.
En 2019, Atout France publiait un premier bilan de l’étude Gece, repris largement par la presse. Les sites et lieux de mémoire 14-18 connaissent une augmentation significative de leur fréquentation : plus de 1,5 millions de visiteurs sont accueillis sur les divers sites (nécropoles, musées, champs de bataille…). Le bilan final publié en 2020 met en lumière la nette retombée économique de ces lieux historiques sur le tourisme de Mémoire pour l’année 2018 :
- + 38% des visites grâce au programme des commémorations
- 87, 7 millions d’€ de retombées attribuées au tourisme de mémoire 14-18
- 20,8 millions d’€ attribuées à « l’Effet centenaire ». Les visiteurs se montrent très satisfaits des sites, au point que 2/3 d’entre eux les recommandent.
Quel attrait des Français pour leur passé ?
Gece a complété cette étude par une évaluation des pratiques et des représentations des Français par rapport au tourisme de mémoire. Ainsi, on sait que 54% des interrogés n’ayant jamais visité de sites de la Première ni de la Seconde Guerre mondiale se disent intéressés par la perspective de la visite de sites mémoriels. Le tourisme de mémoire possède encore un fort potentiel pour continuer à transmettre le passé historique de la France et préparer l’avenir.